Lors d’un entretien exclusif accordé au Journal Du Dimanche, l’ancien sélectionneur du XV de France fraîchement licencié à la fin du mois de décembre par Bernard Laporte est sorti du silence.
Ce-dernier n’a pas manqué de recadrer le président de la Fédération Française de Rugby Bernard Laporte ainsi que son bras droit: Serge Simon.
Dans un premier temps, Guy Novès explique n’avoir jamais vu Bernard Laporte se rapprocher du Stade-Toulousain lorsqu’il était sélectionneur des Bleus:
«Il a l’air de dire que je suis le responsable d’une absence de relations entre les clubs et la Fédération et qu’il faut maintenant les rétablir de façon urgente. C’est parfaitement faux. Je tombe des nues et cela me choque. J’ai toujours ouvert Marcoussis à l’ensemble du rugby français quand cela était possible. Ma priorité a toujours été d’instaurer un climat de confiance entre les clubs et la Fédération. Lorsque Bernard Laporte était sélectionneur, je ne l’ai pas vu au Stade Toulousain, à une époque où, pourtant, le club était le principal pourvoyeur de l’équipe de France.»
Par ailleurs, l’ancien manager Toulousain affirme être remonté envers Serge Simon qui a souhaité parler dans le vestiaire du XV de France lors de la tournée du XV de France en Afrique du Sud, l’été dernier:
«Il est venu me voir à la fin du match, sans m’avoir averti avant, en me demandant s’il pouvait parler aux joueurs. Mis devant le fait accompli, il a fallu que je lui dise d’attendre pour que je prenne la parole d’abord. Je suis manager, je sais pourquoi je parle, parce que c’est mon boulot. (…) Il ne s’agit pas de dire aux joueurs : «la FFR fait des efforts, donc vous devez faire des efforts sur le terrain.»
Pour conclure, Guy Novès affirme avoir été totalement contre le match supplémentaire organisé contre les Blacks à Lyon, lors du mois de novembre:
«J’avais dit à Serge Simon plusieurs mois auparavant qu’il ne fallait pas organiser ce match. Aujourd’hui, cela me retombe dessus, mais c’est la FFR qui l’a imposé. Cela ne correspond pas au rugby de haut niveau tel que je le conçois.»