L’auteur du plaquage sur Louis Fajfrowski envisage d’arrêter sa carrière

Vendredi soir, le jeune joueur d’Aurillac (Pro D2), Louis Fajfrowski est décédé à l’issue d’un match amical contre Rodez (Fédérale 1).

Le joueur de 21 ans a cédé sa place à la 50ème minute de jeu après avoir été rudement plaqué par adversaire de Rodez.

Une vingtaine de minutes après sa sortie, Louis Fajfrowski a réalisé trois arrêts cardiaques consécutivement. Malheureusement, les secours n’ont pas réussi à le réanimer.

Dans son édition du jour, le Midi Olympique délivre une interview du président du club de Rodez, Monsieur Jean-Paul Barriac.

Ce-dernier explique être totalement effondré suite à cette terrible tragédie. Extrait:

“C’est l’effondrement. Quand on s’occupe du rugby, quand on aime ce sport, quand on aime la convivialité de ce jeu, on ne pense pas à la mort. C’est absolument dramatique. On ne devrait pas pouvoir mourir à 21 ans. Je n’ai pas de mot. Je pense à la famille de Louis, à son club et à tous ses proches. Nous sommes tellement démunis… On va se réunir, avec mon comité directeur, pour voir ce que nous pouvons faire pour lui rendre hommage.”

Par ailleurs, le président de Rodez a affirmé que le plaquage réalisé par son joueur était totalement légal. Il l’avoue: son joueur est complètement sous le choc. A chaud, il souhaitait mettre un terme à sa carrière. Extrait:

“C’est un plaquage viril mais correct, comme il y en a des milliers tout au long de la saison. L’enquêteur qui a vu les images a d’ailleurs dit : « J’ai vu un plaquage de rugby. » Le geste de notre joueur n’est absolument pas répréhensible. Dans ces cas de grande peine, l’isolement est la pire des choses. Les joueurs resteront ensemble pour affronter le deuil. Le cas le plus préoccupant, bien sûr, concerne le plaqueur. Le gamin est très affecté. Vendredi soir, il répétait en boucle : « J’ai tué quelqu’un. » C’est très dur à vivre. Il va falloir l’accompagner. À chaud, il se posait déjà la question d’arrêter sa carrière.”

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