Fabien Galthié : “Mohamed Haouas a eu un dernier avertissement”

Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer le parcours des Bleus lors du Tournoi des Six-Nations.

Il a notamment évoqué le dérapage du pilier droit Mohamed Haouas lors du match contre l’Ecosse avec ce coup de poing qui lui a valu un carton rouge à la 37ème minute de jeu.

Fabien Galthié l’affirme : il s’agit d’un dernier avertissement pour Mohamed Haouas. Extrait:

“Momo a eu un dernier avertissement. On le comprend, on va l’accompagner, la sanction a été clémente et adoucie parce qu’il a été agressé, mais il ne doit plus faire ça. « Momo », il doit devenir comme Alun-Wyn Jones avec Joe Marler. Il a compris de suite, mais il est en apprentissage. On lui a redit qu’il était très important pour nous : la preuve, sans lui on a perdu.”

Il précise connaître Mohamed Haouas depuis longtemps. Il ne l’a pas reconnu avec ce geste qui ne lui ressemblerait pas. Extrait:

“Momo je le connais depuis six ans. Je le voyais se faire chercher, se faire chasser à Montpellier. Mais je ne l’avais jamais vu réagir comme ça. Mais il faut revoir le match contre l’Écosse et je peux vous dire que pendant 34 minutes, il a chargé sans ballon.”

Concernant le parcours de Mohamed Haouas avec des passages en prison pour avoir braqué des bars tabacs, Fabien Galthié estime que tout le monde a le droit de se tromper et avoir des erreurs de parcours. Extrait: 

“Ce que je vais dire vaut pour « Momo » mais ça le vaut aussi pour tout le monde, et pour les enfants qui nous suivent : dans la vie, on a le droit de se tromper. Se tromper parce qu’on a choisi les mauvais amis, on a été entraîné dans des mauvaises voies… Malgré tout ça, « Momo » a eu la force de vivre pour s’en sortir. Il s’est redressé et a pris un parcours exceptionnel, et c’est un mec exceptionnel. La société actuelle marque les gens, les classe, les identifie. « Momo » a fait quelque chose d’exceptionnel. Là, il s’est trompé avec nous. Mais c’est la première et dernière fois.”

Retour en haut