Le premier ministre Jean Castex a officialisé l’information ce jeudi : les stades ne pourront pas accueillir de supporters dans les tribunes avant le 7 janvier prochain en raison de la crise sanitaire du moment.
C’est forcément un coup dur pour le rugby Français qui va encore devoir se passer de ses recettes billetteries au moins jusqu’au 7 janvier.
Interrogé via BFM TV ce vendredi matin, le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix a expliqué être rassuré de voir que cette décision concerne pas seulement le sport mais également la culture puisque les théâtres et salles de cinéma seront également fermées. Extrait:
“On souhaite être en phase avec les décisions d’Etat par rapport aux conditions sanitaires. On essaie de trouver de la logique dans l’ensemble de ces annonces. On avait du mal à expliquer à l’ensemble de notre public qu’on ne pouvait pas rentrer dans les stades, tout en le pouvant dans les théâtres et les cinémas. Nous n’étions pas contre la culture mais il y avait de l’incompréhension. Aujourd’hui, on est dans la même phase que la culture avec le retour du public au 7 janvier. On va prendre notre mal en patience mais c’est toujours difficile parce qu’on avait des gros matchs à jouer.”
Cependant, Didier Lacroix concède que la situation économique des clubs va s’aggraver encore un peu plus avec ce nouveau report. Extrait:
“Sur le premier confinement, nous avions moins de difficulté parce que la compétition était à l’arrêt, les joueurs aussi et il y avait un arrêt du paiement de leurs salaires. Cette fin de saison 2019-20 s’était à peu près bien déroulée puisqu’on a réussi à contenir les choses avec des recettes déjà encaissées de nos partenariats et abonnés. Là, nous sommes en début de saison, on a 100% de nos charges avec nos salaires, même si tous les clubs ont vu les joueurs adhérer à notre modèle économique et consentir à un effort sur leurs salaires. Sans recette et avec l’ensemble de ces coûts, c’est très difficile pour vivre.”