Le directeur général de l’EPCR, Vincent Gaillard s’est confié lors d’un entretien exclusif accordé à RMC Sport.
Questionné sur la suspension de la compétition et la décision du gouvernement Français d’empêcher les clubs du Top 14 de poursuivre la compétition, Vincent Gaillard regrette cette décision, mais il l’accepte.
Désormais, il souhaite planifier la suite. Extrait:
“Le gouvernement est souverain et on respecte la décision qui a été prise. On la regrette forcément puisque nos protocoles avaient justement été révisés pour être en règle avec les dernières décisions du gouvernement français. Mais on comprend que le contexte sanitaire général ait amené le gouvernement français à prendre cette décision difficile. La situation est compliquée. On en prend acte et on planifie la suite.”
Concernant les critiques faites autour du protocole sanitaire de l’EPCR jugé trop souple, Vincent Gaillard reste dans le déni et indique que le protocole de l’EPCR était le bon. Extrait:
“Une grosse partie des critiques que nous avons entendues était injustifiée, exprimée sur la base d’une connaissance assez faible de la réalité de nos protocoles. Le plus gros du débat a concerné la date à laquelle les tests sont réalisés avant les matchs. Il n’y a pas de vérité absolue en la matière, pour tester à cinq jours, quatre jours ou trois jours. On a choisi suite à une préférence majoritaire exprimée par les deux autres Ligues celte et anglaise. Ensuite, il a été question de le réviser, non pas parce que la décision initiale était mauvaise, mais parce qu’il fallait s’adapter à une nouvelle réglementation du gouvernement du mois de janvier qui obligeait à faire des tests à J-3. On avait pris acte et on a modifié la date des tests.”
Par ailleurs, il précise que la rumeur de boycott de la compétition a été lancée seulement par deux ou trois clubs du Top 14. Extrait:
“La rumeur de boycott a été extrêmement exagérée. Elle venait de deux ou trois clubs si j’ai bien compris, et elle n’était certainement pas partagée par l’ensemble des clubs du Top 14. La rumeur a enflé inutilement.”