Le Stade Rochelais s’est incliné à domicile contre le Munster, ce samedi à l’occasion d’un huitième de finale de la Champions Cup.
Interrogé via Midi Olympique à l’issue de la rencontre, un joueur Rochelais a souhaité faire son mea culpa.
Ce joueur, c’est l’arrière Dillyn Leyds.
Auteur d’une prestation poussive, il avoue avoir vécu le pire match de sa carrière. Extrait:
Oui, j’ai très mal joué. C’est un des pires matchs de ma carrière. J’ai fait trop de fautes, j’ai mis l’équipe sous pression. Et ça nous a coûté cher.
Les ballons hauts ? C’est mon boulot. Dans le rugby de haut niveau, on sait que les ballons hauts font partie des clés d’un match. Au début, je me sentais bien sur ce secteur mais on leur a donné trop d’opportunités par la suite.
Il l’avoue : l’ambiance était très lourde au coup de sifflet final. Extrait:
Il y avait trente gars plongés dans le silence après le match. C’est dur parce qu’on sait la qualité de notre équipe, de nos joueurs. Ça fait mal, vraiment ça fait mal d’être dans cette situation. Mais c’est nous qui nous sommes mis dans ce pétrin.
Il ne le cache pas : La Rochelle est dans le dur en cette fin de saison. Extrait:
On a beaucoup de beaux souvenirs ensemble mais, maintenant, on est vraiment dans le dur et c’est à nous de nous extirper de cette situation. Parce que tout ce qu’on a fait, tous nos beaux souvenirs sur le Vieux Port, ça ne sert à rien si on descend à la fin de la saison. Tout le monde va oublier ce qu’on a fait si ça se termine comme ça… Il n’y a pas eu beaucoup de changements dans l’équipe depuis deux ans mais là, c’est un groupe blessé. C’est à nous de sauver le club et de retrouver la fierté que nos supporters ont montrée aujourd’hui.
On doit être prêts de toute manière. Il faut arrêter cette spirale : c’est marche ou crève maintenant. La période à venir va permettre de tester le caractère de notre vestiaire. On a toujours dit qu’on était un groupe soudé, qui aimait jouer pour le club. On n’a pas montré ça depuis longtemps. Tout le monde baisse la tête, on n’a pas confiance. C’est le moment de se resserrer, tous ensemble.