Réuni pendant deux jours, le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Rugby a dressé un état des lieux encourageant du rugby professionnel français.
Les dernières données révèlent une progression des affluences dans les stades, aussi bien en Top 14 qu’en Pro D2, ainsi qu’une photographie actualisée du respect des quotas de joueurs issus des filières de formation (JIFF).
Côté tribunes, les voyants sont au vert. Le Top 14 continue d’attirer les foules avec une moyenne de 14 649 spectateurs par match après vingt journées, soit une hausse de 6 % par rapport à la saison précédente.
En Pro D2, l’enthousiasme ne faiblit pas non plus : la moyenne s’établit à 5 657 spectateurs après 25 journées, soit une progression de 8 % sur un an.
Le tableau des JIFF, indicateur clé du rugby tricolore
Au-delà des chiffres de fréquentation, la LNR a également partagé les données relatives aux JIFF, ces joueurs formés localement, devenus un levier central dans la politique sportive du rugby français.
Dans l’élite, tous les clubs remplissent actuellement les critères imposés par les règlements : une moyenne de 16 JIFF par feuille de match, avec des ajustements pour les promus (14 la première année, 15 la suivante).
En revanche, en Pro D2, deux formations peinent à atteindre la cible fixée à 16 JIFF. Béziers affiche une moyenne de 15,72 tandis que Nice se situe à 15,60. Une marge de progression encore nécessaire pour se mettre en conformité.
Les tendances actuelles soulignent à la fois la vitalité du rugby professionnel français dans les gradins et l’attention portée à la formation des joueurs tricolores. La LNR poursuit son travail d’ajustement pour maintenir l’équilibre entre performance, attractivité et développement durable du rugby hexagonal.