Battus par le Stade toulousain dimanche soir, les joueurs du Stade français se retrouvent dans une position des plus précaires. Avec une fin de saison tendue à l’horizon, les deux prochains déplacements — au Racing 92 puis à Perpignan — pourraient bien sceller leur sort en Top 14.
À l’issue de la 21e journée, les Soldats Roses ne doivent leur place hors de la zone rouge qu’à une maigre avance au goal average particulier face à Perpignan. Les deux équipes sont à égalité de points, mais la victoire 24 à 7 de Paris en décembre fait actuellement la différence. Une situation fragile, aggravée par un calendrier qui ne laisse guère de place à l’erreur.
Le Stade français s’apprête à défier coup sur coup deux concurrents directs. Une série cruciale pour espérer un maintien sans passer par la case barrage.
Via Midi Olympique, Julien Tastet a résumé la tension qui entoure ces échéances décisives. Extrait
« On part sur un championnat à quatre avec Racing, Vannes et Perpignan. Ce seront des matchs sous pression, des matchs différents à jouer. Ces rencontres, tu les joues plus avec la peur de perdre qu’autre chose. On y est préparés. On va tout faire pour ne pas jouer un barrage contre une équipe de Pro D2. »
Julien Tastet a souligné l’intensité supplémentaire qu’apportera le rendez vous face au Racing 92. Extrait :
« Ce sera un derby sous haute pression. Au vu de l’enjeu, ça va même décupler la pression inhérente au derby. Ces dernières semaines, le Racing a réduit la voilure au niveau du jeu ; ce sera je pense un gros combat là-bas, dans quelques jours… »
Malgré l’adversité, quelques motifs d’espoir subsistent pour les hommes de Paul Gustard. Le Racing 92, 13e équipe du championnat à domicile, a déjà concédé cinq défaites chez lui cette saison.
Et la série statistique des derbys franciliens est plutôt en faveur des visiteurs : douze des quinze dernières confrontations ont vu l’équipe en déplacement s’imposer.
Face à Perpignan, concurrent direct pour le maintien, la donne est simple : gagner ou tout perdre. À défaut, conserver un avantage au goal average particulier sera leur seule chance d’éviter la relégation.
Paris joue donc sa survie sur deux matchs.