L’information est signée Le Parisien –
L’entreprise lyonnaise GL Events a pris une longueur d’avance dans la course à la gestion du Stade de France.
Ce mercredi, le groupe a annoncé avoir été désigné « titulaire pressenti » par l’État, après une période de négociations exclusives. Cette décision marque une étape clé en vue de la reprise de la gestion de l’enceinte nationale à compter du 5 août.
Dans un communiqué, GL Events précise que ce statut ouvre la voie vers la conclusion d’un contrat de concession de 30 ans.
Selon Le Parisien, la signature définitive est attendue d’ici le mois de mai.
L’entreprise, spécialisée dans l’événementiel, ambitionne de transformer le Stade de France en un véritable pôle d’attractivité, à la fois pour les grandes compétitions sportives et les événements culturels majeurs.
Toutefois, la route n’est pas encore totalement dégagée. L’un des principaux défis à venir pour GL Events concerne les relations avec les fédérations utilisatrices du stade, à commencer par la Fédération Française de Football.
Cette dernière a déjà annoncé que les Bleus disputeront leurs matchs de septembre, octobre et novembre 2025 au Parc des Princes, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Cette décision interroge sur l’avenir du football au Stade de France. Trop coûteux pour la FFF ? Pour l’instant, aucune convention pérenne n’a été signée avec GL Events.
« Il n’y a aucun accord noué avec GL Events sur le long terme », rappelle Jean-François Vilotte, directeur général de la FFF.
À l’heure actuelle, chaque éventuelle utilisation du stade par les équipes nationales devra faire l’objet de discussions ponctuelles, sans garantie d’engagements fixes.
En revanche, pour le rugby, la situation est autre.
En effet, la Fédération Française de Rugby a d’ores et déjà trouvé un accord avec le Stade de France pour y disputer quatre matches par saison.
De son côté, la LNR a récemment annoncé que 26 des 30 prochaines finales du Top 14 se joueraient au Stade de France.