Le consultant rugby de Rugbyrama, Raphaël Poulain a poussé un coup de gueule au sujet de la sélection de l’ailier Alivereti Raka en équipe de France pour le match amical contre l’Ecosse.
Ce-dernier peste et estime qu’il s’agit-là d’un aveu de faiblesse de la part de la Fédération et du staff Tricolore.
Ce qu’il souhaite ? Que la chance soit donnée à de véritables joueurs Français issus de la formation Française. Il n’apprécie pas l’image renvoyée aux jeunes joueurs Français sur la naturalisation d’Alivereti Raka et de sa titularisation en équipe de France. Extrait:
“Le rugby français a traversé une crise existentielle ces dernières saisons, et quelle image on va donner à un gamin de Beauvais, du Pic Saint-Loup ou du Loir-et-Cher en prenant Alivereti Raka. Quel message fait-on passer à Rattez ou autre titulaire potentiel dans cette équipe de France ? Quel est le message que l’on fait passer aux joueurs issus de la formation française et issus des écoles françaises quand on voit que l’on peut aller chercher un mec comme Raka ? Il est monstrueux, il a 24 ans et il a galéré pour en arriver-là et avoir cette sélection, son passeport et ses papiers. Mais je reste persuadé que ce n’est pas le bon exemple à montrer aux écoles de rugby que l’on peut aller chercher un Fidjien, le naturaliser et le mettre à la place d’un Français. Bien sûr qu’il fera du bien à l’équipe de France car c’est un joueur magnifique, et ne voyait pas du nationalisme ou du racisme à mon discours. Le rugby m’a appris la tolérance et je suis ouvert. Mais quel exemple on montre à la formation française ? On a du potentiel en France, on a du potentiel chez les jeunes ! C’est un aveu de faiblesse de la part de la Fédération de ne pas faire confiance aux joueurs qui sont aujourd’hui sur les terrains de Top 14 et de Pro D2. C’est un aveu de faiblesse de la part du staff aussi. On a besoin de se créer une identité, un groupe et une équipe. On a besoin de s’identifier à des joueurs qui sont issus des petites villes et des petits villages. Donc oui, c’est un aveu de faiblesse. Mais cela ne reste que mon point de vue. Ce n’est pas du racisme. Je trouve que c’est un choix un peu délicat par rapport à Rattez par exemple.”