Le secrétaire général de la Fédération Française de Rugby, Christian Dullin s’est confié dans les colonnes du Dauphiné Libéré au sujet du licenciement de Guy Novès.
Ce-dernier n’a pas ménagé l’ancien sélectionneur du XV de France.
En effet, Christian Dullin estime que Guy Novès aurait dû démissionner le soir du match nul contre le Japon. Il précise également que Guy Novès touchait 40 000 euros et que le licenciement pour faute grave est donc justifié:
«Il y a un an à notre arrivée, on nous a dit «il ne faut surtout pas virer Novès». Ce sont les mêmes qui nous ont dit après le Japon au mois de novembre (23-23) «il faut surtout virer Novès». Comme l’a dit Bernard Laporte, ce n’est jamais des décisions simples à prendre. Le soir du Japon, j’ai pensé que Guy Novès allait démissionner. Non seulement il ne démissionne pas, mais en plus, il nous explique que ce n’est pas de sa faute. A aucun moment, il nous dit qu’il était responsable de quoi que ce soit. La forme ? Quand on veut se séparer de quelqu’un, soit on lui dit qu’il est plus beau, le meilleur, qu’on on va le garder, mais c’est une grande hypocrisie, soit, parce qu’il y a quand même 3 millions d’euros en jeu, on met fin à cette collaboration. Novès prend 40.000 euros par mois et de ce que nous disent nos avocats, à 40.000 euros par mois, on peut entamer une procédure de licenciement pour faute grave. La forme, la méthode… on n’est pas dans le monde des Bisounours. Guy Novès n’est pas malheureux, il ne le sera pas.»