Grégory Patat pointe du doigt les supporters Bayonnais : “Il y avait une ambiance de cathédrale dans le stade !”

Samedi, l’Aviron Bayonnais a pris une petite claque à domicile contre l’Union Bordeaux-Bègles, à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.

Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager Bayonnais Grégory Patat a tenté d’expliqué la faillite collective de son équipe.

Il l’affirme : l’équipe Girondine a été meilleure sur la pelouse de Jean-Dauger, ce samedi.

Il explique également avoir trouvé l’arbitre très sévère envers son équipe, dans le secteur de la mêlée. Extrait:

“On est tombés sur plus fort aujourd’hui. On aurait marqué le coup avec un autre prestation au Stade Français, mais ce n’est pas le cas. L’UBB a été meilleure sur les collisions, ils nous ont maintenus sous pressions. Un contre, deux joueurs qui ne se parlent pas (Tiberghien et Carreras). On parvient à réagir, mais contre des équipes de ce calibre-là, il faut garder ce rythme. Il aurait fallu faire une seconde mi-temps parfaite. Puis j’ai trouvé l’arbitre très sévère avec notre mêlée. On reprend l’essai juste derrière notre réaction en début de seconde et on sur-joue, on ne respecte plus le rugby face une équipe bien en place.”

Dans la foulée, il n’hésite pas à pointer du doigt les supporters Bayonnais qui, selon lui, n’ont pas mis suffisamment d’ambiance au stade, durant le match. Il évoque une ambiance de cathédrale. Extrait:

“Être à 18-3 à la mi-temps, face à une équipe programmée pour la dernière ligne droite, c’est très difficile. Il y avait une ambiance de cathédrale dans le stade. Nos supporters ont besoin de s’exciter et on a besoin d’allumer cette étincelle pour être accompagné. On partait de très loin. Bordeaux était en mode « pas marrant » et on a subi. Première défaite à Jean-Dauger en championnat, ce n’est rien. Les séries… ce qu’on garde à la fin, ce sont les trophées, le Brennus, la Coupe d’Europe. On est dans la lutte pour le maintien. C’est notre réalité. À nous de continuer à travailler. La pression, c’est pour les faibles. Si on commence à douter, c’est qu’on ne fait pas bien les choses. On garde de l’avance sur la zone rouge, on est encore décisionnaires. Il reste quatre matchs, 20 points sur la table… on a encore les clés.”

Pour conclure, Grégory Patat explique que l’effectif de l’UBB est bien plus qualitatif que le sien. Extrait:

“Il faut aussi regarder l’effectif des deux équipes… Il y a beaucoup plus d’expérience et de qualités en face. Des équipes comme l’UBB doivent rattraper des points. Tout le monde accélère. Mais on croit à ce qu’on fait. Le groupe est solide, le staff est en alignement avec les joueurs et s’il y a des choses qui ne vont pas, ils savent qu’ils peuvent nous le dire. On est certes sur une série négative… mais sur le contenu, on devait gagner la semaine dernière.”

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